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Mot-clé - Unibail Rodamco

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3 janv. 2018 6h42

Communiqué du 2 janvier 2018

Les promoteurs de Val Tolosa reçoivent de la justice leur sixième carton rouge

Après l'arrêté préfectoral de destruction d'espèces protégées, annulé 2 fois, après le projet de multiplexe cinématographique annulé par la CNAC, après le référé de juillet dernier qui suspendait les travaux, la justice a sanctionné une seconde fois le permis de construire du centre commercial Val Tolosa délivré le 10 septembre 2009.


En effet, ce permis de construire, avait été annulé par la cour d'appel administrative de Bordeaux, le 14 juin 2016 et le jugement a été confirmé en cassation par le conseil d'Etat, le 28 décembre 2017.
La justice a le mérite d'être constante et claire dans les décisions rendues.


Unibail-Rodamco, promoteur de Val Tolosa, et leurs indéfectibles alliés sont, à nouveau, renvoyés dans leurs 22 mètres et reçoivent leur sixième carton rouge.


Tout chef d’entreprise et élu responsable, voire tout simple citoyen, auraient renoncé depuis longtemps ou auraient été sommés d'abandonner.
Il n'en est rien. Notre duo, entêté, est bien décidé à bétonner le plateau de la Ménude et à nous imposer ce projet inutile. En prévision de ces annulations, un nouveau permis, copié-collé du précédent, avait été délivré le 5 août 2016. Nouveau permis tout aussi fragile et encore plus entaché d'irrégularités...


Y aura-t-il un ministre, un préfet pour siffler, avec les juges, la fin de la partie ?
Nous restons donc mobilisés et vigilants pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années. Nous réagirons à toute nouvelle apparition d'engins et installations de chantier sur le plateau de la Ménude.

A lire dans les médias:

24 août 2017 9h00

Quand Unibail-Rodamco reprend les arguments du collectif "Non à Val Tolosa" pour combattre le centre commercial Europacity

Il faut se pincer pour y croire mais le promoteur Unibail-Rodamco, porteur obstiné du projet Val Tolosa, est en guerre contre un concurrent plus gourmand que lui.

Vous avez entendu parler d'Europacity, projet pharaonique porté par le groupe Mulliez, propriétaire d'Auchan, Décatlhon, Leroy-Merlin, Alinéa, Kiabi... associé à un partenaire chinois... Projet donnant le vertige de par ses caractéristiques:

Tel qu’imaginé par son promoteur, EuropaCity rassemblerait, sur 80 hectares de terres agricoles situés dans le triangle de Gonesse (Val-d’Oise), à mi-chemin entre les pistes de Roissy et celle du Bourget, quelque 500 commerces – une concentration inédite en France –, 2 700 chambres d’hôtel et de multiples espaces consacrés aux loisirs et à la culture : un parc aquatique avec surf et spa, des pistes de ski d’intérieur, un parc d’attractions de 150 000 m2, une halle d’exposition, un cirque, une ferme urbaine…

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29 juil. 2017 8h05

Communiqué du 29 juillet 2017 - Val Tolosa reçoit de la justice son cinquième carton rouge

Nous avons appris, avec satisfaction et soulagement, le jugement en référé prononcé, en notre faveur, par le tribunal administratif de Toulouse. Lors de l’audience du vendredi 28 juillet, notre avocate Me Alice Terrasse a défendu, avec brio, nos arguments. Plaidaient également les avocats du promoteur Unibail-Rodamco, du maire de Plaisance-du-Touch, du préfet et de la DREAL.
Nous avons ainsi obtenu la suspension immédiate de l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2017 autorisant la destruction et le déplacement d’espèces protégées sur le plateau de la Ménude, étapes préalables au démarrage des travaux annoncés pour septembre 2017.

Selon les termes du jugement, cette suspension est maintenue jusqu’au jugement, sur le fond, du recours que nous avons déposé contre l’arrêté en question.
Il est particulièrement important de mentionner la complicité et la tentative de passage en force du préfet de région, contournant deux décisions de justice annulant l’arrêté précédent et signant un nouvel arrêté la veille de la délibération du jugement défavorable à l'arrêté précédent.

La juge des référés n'a pas été dupe et n'a pas apprécié la manœuvre. Ce désaveu de la justice vis à vis du représentant régional de l’Etat confirme nos doutes quant à l’impartialité de ce haut fonctionnaire. Nous n’avons pas oublié les paroles méprisantes et déterminées prononcées, en son nom, lors de notre entrevue en préfecture le 17 décembre dernier. "Une stricte neutralité des services de l'Etat et le respect des décisions de justice" nous avait-on affirmé solennellement. Nous venions justement alerter le préfet sur le fait qu’un
nouvel arrêté, pour le même objet, serait illégal.

La participation active de nos adhérents, des citoyens et des médias dans cette période particulièrement éprouvante et intense, a été décisive. Ils ont soutenu et fait connaître notre combat pour obtenir l’abandon définitif de ce projet inutile que l’on veut nous imposer coûte que coûte. Leur mobilisation et leurs contributions ont été déterminantes dans la victoire que nous venons de remporter.

Cette victoire ne reste malheureusement qu’une étape dans notre lutte pour le respect du droit et des aspirations des citoyens.
Nous restons mobilisés et vigilants tant que l’ensemble des engins et installations de chantier n'auront pas disparu du plateau de la Ménude. Pendant la période de suspension de l’arrêté préfectoral, notre vigilance reste la seule garantie pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années.

Nous exigeons le retrait immédiat de l'arrêté préfectoral du 12 juillet 2017.

Nous continuons également à faire démontrer par la justice que, comme le premier, le second permis de construire est illégal et non conforme aux orientations d’aménagement de l’aire urbaine toulousaine.
Nous répondrons présents à tous les rendez-vous que nous imposeront le promoteur et ses alliés, le maire et le préfet.

 

14 juil. 2017 11h09

Le centre commercial invente le service après-vente de la France moche

Après avoir construit la «France moche» et contribué au déclin des centres-villes, l'industrie des centres commerciaux, qui se sont épanouis en périphérie, a trouvé un filon pour se sauver: généraliser le modèle aux villes elles-mêmes. Jusqu'à couvrir tout le territoire français?

Plan de Campagne est célèbre au-delà de son «rayonnement régional», qui correspond à la métropole Aix-Marseille. Celle qu'on présente souvent comme la plus grande zone commerciale de France, avec ses 25 millions de visiteurs annuels, est un symbole de cette «France moche» qui s’étale sur le territoire français et défigure les entrées de ville. Le refrain est désormais connu. Un autre discours dans l’air du temps veut que cette offre commerciale construite à l’époque du tout-voiture ne corresponde plus du tout aux attentes des consommateurs.

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Pourquoi l’échec de Val Tolosa ne présage pas forcément celui d’EuropaCity

LE CERCLE/POINT DE VUE - Il serait prématuré de voir dans le coup d'arrêt porté à Val Tolosa une mauvaise nouvelle pour le méga-complexe commercial d'EuropaCity.

Nouveau coup dur pour Val Tolosa, le projet de centre commercial en plein champ, situé sur le plateau de la Ménude, à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), près de Toulouse. La cour d’appel de Bordeaux vient de confirmer l’annulation de la dérogation pour destruction d’espèces naturelles que le préfet de Haute-Garonne avait délivrée en 2013. Les opposants crient victoire et y voient un "coup d’arrêt définitif" donné au projet.

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2 avr. 2017 1h00

Val Tolosa: abandon du projet !

Nous avons obtenu, de source confidentielle, au sein de la rédaction du quotidien régional «La Dépêche du Midi», la maquette de sa prochaine Une (édition Toulouse Ouest).

Cf. UNE ci-joint.

D’autre part, ce surprenant revirement de situation serait confirmé par l'un des porte-paroles du promoteur.

lien dailymotion

Doit-on comprendre que le récent article du journal «Les Echos» du 21 mars 2017 (lien), en titrant "Val Tolosa, le centre commercial d’Unibail : un projet déraisonnable", avait déjà laissé filtrer cette excellente nouvelle pour notre collectif ?

Nos arguments, notre opposition tenace et persévérante, depuis plus de 12 ans, se voient ainsi récompensés par la décision du promoteur. Il est également intéressant de mentionner dans ce contexte que ce même promoteur est à son tour farouchement opposé à un projet concurrent en région parisienne, à savoir le gigantesque EuropaCity, près de Gonesse, comme nous l’avons relevé récemment dans un article sur notre site internet. (lien)

Faut-il voir un lien avec la campagne électorale en cours ? Une ruse pour nous endormir ? Ou tout simplement le constat fait par les analystes et spécialistes de la branche que ce projet a perdu, au cours des longues années de notre combat, toute sa pertinence et légitimité.

A bon entendeur, salut !

25 mars 2017 6h46

"Val Tolosa, le centre commercial d'Unibail : un projet déraisonnable". A lire et à diffuser sans modération...

LE CERCLE/HUMEUR - Près de Toulouse, les travaux de Val Tolosa, un centre commercial, ont commencé, mais les opposants au projet ne se résignent pas.

Le temps a beau passer et une certaine lassitude s’installer, le projet de méga centre commercial en plein champ, Val Tolosa , situé à dix minutes de Toulouse, n’en finit pas d’alimenter les discussions. Il faut dire que la perspective d’un centre des Quatre Temps en plein champ peine à convaincre.

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25 févr. 2017 3h00

VAL TOLOSA - Conflit local, enjeux nationaux?

La situation autour du projet d’aménagement Val Tolosa s’assimile aujourd’hui plus à un conflit qu’à une controverse. Un conflit à première vue confrontant partisans et opposants au projet de Centre Commercial. Les premiers, défendant le projet au nom de l’emploi et de la compétitivité de la commune, les seconds s’y opposant au titre de la défense des emplois déjà présents en centre ville et de l’augmentation du trafic qu'engendrerait la sortie de terre du projet. En se penchant plus en profondeur sur le dossier, il apparaît cependant que de nombreux acteurs supplémentaires apparaissent - Conseil départemental, conseil communal, Mairie, bailleur, Mairies des villages alentours -, non connectés les uns aux autres de manière uniforme, et dont les motivations diffèrent. L’absence de discussion entre plusieurs de ces parties a mené à des tensions fortes sur le terrain avec, pour point de clôture, la pose de barbelés à la fin novembre 2016. Ils ont été posés autour des engins présents sur le site dans le but de déboiser la zone, afin de permettre la construction d’une route desservant le plateau de la Ménude.

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16 févr. 2017 10h10

Le groupe Casino sonne la charge contre les centres commerciaux

Le groupe CASINO demande un moratoire sur le développement commercial à la périphérie des villes. Non, vous ne rêvez pas!!! Il est vrai que la prolifération des centres commerciaux tue les centres villes mais ils en arrivent même à se tuer entre eux. Lisez cet excellent article en espérant que le maire de Plaisance, le promoteur Unibail et le préfet aient également le temps de le parcourir et qui sait... de le comprendre.

Chiche, et si l'on prenait le groupe Casino au mot: "Abandonnez Val Tolosa"...

30 déc. 2016 3h41

« Centres commerciaux : la grande illusion »

Après France 5 en 2015, c'est au tour de publicsenat de rediffuser cet excellent reportage, qui reprend les arguments du collectif : course au gigantisme sans avenir, asphyxie des centres villes, voiture-reine ...

En France, les centres commerciaux s'étalent sur plus de 16 millions de mètres carrés, un record en Europe occidentale. Trois milliards de visiteurs s'y pressent chaque année pour effectuer toutes sortes d'achats. Les promoteurs immobiliers rivalisent d'imagination pour en faire des espaces toujours plus attractifs. Cinquante nouveaux centres sont actuellement en construction. Mais la consommation ne suit pas toujours ce rythme effréné. Ces quinze dernières années, elle n'a augmenté que de 36% alors que le parc des surfaces commerciales a progressé de 60%. Résultat : des friches apparaissent un peu partout en France. Les élus sont inquiets. Un documentaire réalisé par Adrien Pinon et Elisabeth Bonnet. Une production Little big story.

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